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Pitchfork
Music Festival
Paris
04 → 10
Nov. 24

Pitchfork
Music Festival
Paris

Bolis Pupul

Jeudi 7 novembre
Pitchfork Avant-Garde, Badaboum,
Bolis Pupul

Ce n’est pas une coïncidence si la musique de Bolis Pupul sonne de cette manière. Né en Belgique d’une mère chinoise et d’un père belge et élevé dans la ville ultra créative de Gand, la musique de Bolis est un joyeux assemblage interculturel. Mélangeant l’électronique sur grand écran – pensez à la techno des premiers Mr Fingers et au minimalisme de l’homme-machine exubérant du Yellow Magic Orchestra – avec la naïveté chaleureuse et bancale du New Beat belge, les sonorités singulières de Bolis sont à la fois ludiques, émotives, implacables et tendres.
La véritable clé pour percer le secret musical de Bolis, cependant, est cette conversation qu’il entretient entre ses racines orientales et occidentales. C’est quelque chose qu’il a inconsciemment abordé sur ses deux premiers albums sur le label DEEWEE de David et Stephen Dewaele (Soulwax/2manydjs).

En plus d’aborder certains des grands thèmes de la vie – la mémoire, la perte, la famille et le fait d’accepter et de faire la paix avec tout cela – son dernier album est aussi un retentissant triomphe sonore.
Il réconcilie les différents courants sonores qui composent l’esthétique de Bolis – ses racines européennes et asiatiques, ainsi que la présence dominante des deux piliers américains que sont la techno de Détroit et la house de Chicago – d’une manière qui est agréablement familière et créativement inventive. Par exemple, « Kowloon » fusionne les rythmes rock’n’rave qui ont défini la génération Ed Banger avec un groove hypnotique. « Goodnight Mr Yi » rappelle les paysages sonores novateurs d’auteurs électroniques comme Four Tet et Kelly Lee Owens, tandis que « Doctor Says » vise le cœur du disco à la manière des Chemical Brothers ou de Bicep.

En harmonisant les différentes facettes de son histoire culturelle, le carnet de voyage sonore et le journal musical de Bolis n’ont pas seulement enrichi sa vie, ils lui ont aussi donné un sens. Encore mieux, il sonne très bien.
« Même si ce voyage a été très émouvant et parfois triste, j’ai aussi vécu des moments formidables qui m’ont rendu très heureux », conclut-il. « Il en résulte une mélodie très entraînante, qui me donne l’impression de pouvoir gérer ma vie. »

Joue avec

Winter, Len,