Sur le point de dévoiler son quatrième album, Oh My God – that’s so me, Okay Kaya (née Kaya Wilkins) est à l’apogée d’une maîtrise lyrique ambivalente. Connue pour son style d’écriture caractéristique qui juxtapose le manque de glamour, l’instinctivité et les difficultés émotionnelles de l’expérience humaine avec des mélodies vocales saccharine et ravissantes, elle s’engage sur un chemin qui explore plus profondément tout ce qui précède à travers un méta-examen du langage en tant que concept.

Une capacité durable à relier la beauté à la banalité du quotidien qui fait de l’écriture de Kaya une compétence unique en son genre. Sur Oh My God – that’s so me, Kaya redouble la nature auto-réalisée de son album paru en 2022, SAP, dont la composition et la production ont été en grande partie réalisées par elle-même, parfois dans un isolement parfait, suite à son déménagement sur une île l’année dernière. Accessible uniquement par bateau, l’île a créé un ensemble de limitations, qu’il s’agisse des possibilités de collaboration ou de l’accès aux activités sur le continent, qui sont devenues un outil pour la création de l’album. La solitude lui a permis d’abstraire les concepts de l’existence multiplateforme et de la réalité de la navigation dans l’imaginaire artistique.