Ce qui fait la beauté de la musique de Loren Kramar, c’est sa voix : chaude et sûre d’elle, pleine de glamour et d’aisance, avec de grandes mélodies dramatiques. Mais ce qui fait la grandeur de Loren Kramar, c’est son sens de l’amour et du spectacle.
Comme Father John Misty ou Lana Del Rey, Loren Kramar célèbre et dénonce le désordre complexe de la célébrité, de la performance, de la passion et de l’art. Il arrive à Secretly Canadian comme la star éclairée de son histoire hollywoodienne, en pleine ascension et armé de sa musique la meilleure et la plus généreuse à ce jour.
« Hollywood Blvd » ouvre ce nouveau chapitre. C’est la thèse de Kramar, qui incarne ses rêves et se heurte à ses doutes. « C’est un sortilège », dit Kramar, « une incantation pour que ce qui est réel dans mon esprit devienne réel dans le monde. D’une certaine manière, cela n’a rien à voir avec Hollywood ou le show-business. Hollywood n’est que le costume que porte la chanson pour raconter une histoire sur le désir de croire que ce que l’on fait a de la valeur ». Pourtant, « Hollywood Blvd » semble être une audition parfaite parce qu’elle représente à la fois la tentative et le succès. Il la décrit comme « Et si, et si, et si… » se transformant en « C’est le cas ! C’est ça ! C’est ça ! » « Et si cela se produisait », dit Kramar, « et aussi, cela se produit en ce moment même ».