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Sean Trelford écrit des chansons sur l’amour, l’obsession, le rejet, l’isolement et le sentiment de ne pas trouver sa place. Faire de la musique fait partie de la vie de ce jeune homme de 19 ans depuis que sa mère — « une folle, adorable Latina venue du Chili », rit Trelford avec une fierté tendre — l’a assis pour la première fois devant un piano à l’âge de trois ans. Pourtant, la musique devait rester une activité extrascolaire. « On avait un peu la vibe du piano à la règle en grandissant », raconte Trelford à propos des cours de musique rigides mais stimulants qu’il suivait avec son grand frère, dans une maison où ses parents écoutaient aussi bien les Beatles que Chopin, et Rachmaninov aussi souvent qu’ELO.
Il a commencé la guitare à 7 ans, puis la batterie à 9 ans — apprenant les trois instruments jusqu’au plus haut niveau possible — et, à l’adolescence, créer de la musique était devenu son seul véritable centre d’intérêt. Pourtant, il imaginait encore que sa carrière se construirait ailleurs, peut-être autour de sa passion pour la littérature. « Beaucoup de gens font de l’art pour gagner de l’argent, moi je faisais de la musique pour ne pas en gagner », explique-t-il. « Il faut être un peu égocentrique et égoïste, parce que tout le monde vit dans sa propre tête ; donc si tu fais de la musique pour toi, en réalité tu la fais pour tout le monde. »
🇬🇧
Sean Trelford writes songs of love, obsession, rejection, isolation and not fitting in. Making music has been the 19-year-old’s life since his mother – “a crazy, lovely Latin lady from Chile,” laughs Trelford with affectionate pride – first sat him down at a piano at the age of 3, but it was always supposed to be an extra curricular activity. “We kind of had the ruler piano thing going on growing up,” says Trelford of the regimented music lessons he and his older brother endured and enjoyed in a home where his parents would play The Beatles as much as Chopin, and Rachmaninoff as often as ELO.
Picking up guitar at 7 and drums at 9 – learning all three instruments to the highest grade possible – creating music became Trelford’s only interest by the time he was a teenager, yet still he presumed his career would lie elsewhere, perhaps within his passion for literature. “Lots of people make art to make money, I was kind of making music to not make money,” he says. “You have to be self indulgent and slightly selfish, because everyone is in their own head, so if you make music for yourself then it’s actually for everyone else.”